- Description
- Lieu & Horaires
- Tarifs
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Synopsis
L’image au centre de la communication dans l’art de la Bavière celtique.
Ce qu’il faut savoir
L’homme a toujours eu un attrait pour ce qui est beau et agréable à la vue, ce qui explique en partie la naissance de l’art.
Avant l’apparition des médias et de la communication, les images étaient véhiculées sur d’autres supports que le papier glacé : objets, surfaces naturelles, bijoux...
Elles servaient à faire passer un message qu’il ne nous est plus possible de décrypter car nous avons trop peu d’éléments probants pour définir des cultures préhistoriques. Mais ce reflet d’un monde disparu traduit indéniablement un fait : nos ancêtres avaient compris la force des images.
A l’âge du fer, les Hommes se sont organisés autour de sociétés et y ont développé des codes et des pratiques spécifiques que l’on appelle une culture et qui se traduit entre autre par des objets similaires au cœur de la société. Les décors sont sommaires, très linéaires, souvent basés sur des représentations figuratives ou géométriques, mais ils sont encore identifiables de nos jours. Récits mythologiques ou messages codés, ces formes traduisent la notion d’appartenance à une communauté mais également du sens esthétique des populations celtiques.
A l’occasion de la rénovation du Musée d’Archéologie de l’Etat de Bavière, celui-ci a choisi de faire voyager ses collections à travers une exposition sur l’art celtique. Après un premier arrêt à Bibracte, elle rejoindra le Laténium en Suisse au printemps 2020.
L’exposition
Pour couvrir un millénaire de changements culturels et artistiques en « Bavière », l’exposition a choisi de se concentrer sur quelques objets très esthétiques et très représentatifs de ces évolutions.
Vue de l’exposition
La présentation est chronologique, la scénographie épurée et extrêmement esthétique, et la typologie des objets est très diversifiée. On retrouve les grandes classiques : des céramiques, des pièces de monnaie, mais le parcours recèle également de petites pépites, comme une agrafe de ceinture aux volutes travaillées ou une clef à la tête de taureau qui n’a rien à envier aux créations d’art contemporain.
Pots avec décors géométriques, à figures humaines et animales, Nécropole de Schirndorf, env. 600 avant J.C.
Agrafe de ceinture avec une représentation figurée, Hölzelsau (Tyrol), IVe siècle avant J.C.
Clef à tête de taureau, Forêt de Dürnbucher, IIe-Ier siècle avant J.C.
L’exposition a pris le parti de ne mettre en avant que des très beaux objets, dont la lecture ou le décryptage seront relativement faciles pour le visiteur. Appliques et fibules, céramiques ou armes, petits et grands objets présentes la même qualité de réalisation, preuve que les celtes étaient de très grands artisans.
Applique dorée à tête humaine, Oppidum de Manching, Ier siècle avant J.C.
Copie d’une fibule à masque, Parsberg, Ve siècle avant J.C.
Divers objets en alliage cuivreux: fragment de plaque, chaîne de ceinture, figure de cheval
Une exposition d’archéologie, qui surprend et prouve que les populations celtes n’ont rien à envier artistiquement à la grande civilisation gréco-romaine.
Mon avis
Le sujet peut paraître vaste, surtout sur une échelle d’un millénaire, mais en réalité, les celtes n’ont pas laissé autant d’éléments que les grecs ou les romaines. Sans système d’écriture, les archéologues n’ont également pas beaucoup d’indices pour interpréter les représentations. Mais, l’art parle à tous, et la beauté des objets, l’originalité des motifs et la force des représentations ne peut que toucher le visiteur, et lui faire oublier la frontière culturelle et temporelle.
Horaires
Du 13 avril au 11 novembre 2019.
Tous les jours de 10h à 18h, sans interruption.
Jusqu’à 19h en juillet et août, 22h les mercredis.
Tarif plein : 7,5€
Tarif réduit : 5,5€
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