
- Description
- Lieu & Horaires
- Tarifs
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Ancien lieu de stockage romain, l’Horreum est ouvert à la visite depuis 1997. En 2020, il rejoint l’EPCC Narbo Via, qui gère également le Musée Narbo Via et le musée-site d’Amphoralis. Ce regroupement lui a permet de gagner en visibilité tout en conservant son originalité : découvrir en s’amusant.
Ce qu’il faut savoir
L’horreum, comme son nom ne l’indique pas, est un entrepôt de l’époque romaine. Il servait à stocker différentes denrées, comme du grain, de l’huile d’olive, du vin ou même des vêtements. L’horreum de Narbonne date du premier siècle avant J.C. Ses galeries souterraines appartenaient à un bâtiment qui reste inconnu. On sait avec certitude qu’il s’agissait d’un lieu utilitaire, car la construction des galeries est grossière, avec des pierres en différents appareillages, et que le sol ne comporte pas de traces de mosaïques. Par contre, quelques pièces présentent un sol pavé ou des murs en appareillage régulier.
Le bâtiment était relativement important. L’ensemble des galeries mesuraient sans doute près de 200m², avec une hauteur sous voûte de 2.30m. Il y avait 3 ailes (nord, sud et ouest), composées chacune d’un couloir avec des salles de part et d’autre. Elles mesurent respectivement 37m pour celle au nord, et 50m pour celle ouest. La partie sud a subi un effondrement et n’est pas dégagée. Les trois galeries se rejoignent au pied d’un escalier. Le lieu forme ainsi un U, typique d’une construction romaine. L’horreum était plongé dans l’obscurité et éclairé uniquement à l’aide de lampes à huile.
Le lieu aurait servi pendant toute la période romaine, comme l’atteste les réaménagements successifs. Il tombe dans l’oubli à l’époque médiévale. Il ne sera redécouvert véritablement qu’à partir de 1930, lorsque l’abbé Signal fouille les galeries. Le lieu est classé monument historique en 1961. En 1997, il s’ouvre à la visite.
La visite
La cour avant du musée
L’entrée du musée
L’entrée se fait par une petite cour arborée, près de la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur. Difficile lorsque l’on passe la baie vitrée d’imaginer ce qui se trouve sous nos pieds. L’entrée est spacieuse, lumineuse et plutôt moderne, même si on note rapidement dès les premières salles une muséographie assez datée. La visite comporte essentiellement des céramiques, surtout des amphores, issues de fouilles effectuées à Narbonne. Mais la visite n’a rien de monotone, puisque de cette particularité, le musée a su en faire une force.
Pièces en céramique provenant de la zone nautique de Narbonne
Le livret-jeu du musée
En effet, la grande originalité de la visite réside dans son livret-jeu. Le visiteur, petit ou grand, est invité à répondre à des petites énigmes pour collecter des lettres. La phrase formée en latin correspond à une locution latine très connue. Malgré ses apparences simplistes, le jeu n’a rien d’évident, même pour les très grands.
Une des salles d’exposition de l’horreur
Autel dédié à la paix d’Auguste dans le jardin de l’horreur
Après un arrêt dans les salles d’exposition du rez-de-chaussée, la visite se poursuit dans le sous-sol.
Vue sur des galeries de l’horreum
Gisement d’amphores découvertes sur le site de Malard à Narbonne
La visite est fléchée. Elle se fait dans la pénombre en empruntant des couloirs qui sont assez étroits. On retrouve essentiellement des mises en contexte, avec (forcément) des amphores en grand nombre. Un vrai travail a été fait pour dynamiser la visite avec des mises en lumière de métiers ou d’habitudes de vie.
Prise au piège de la scénographie
Le chiffre indique une énigme du livret-jeu
Le livret-jeu fait beaucoup dans la visite, car il attire l’œil du visiteur sur des détails qu’il ne voit pas systématiquement, comme des gravures. La difficulté pour trouver certaines lettres transforme le parcours en véritable chasse aux trésors et oblige à regarder, à réfléchir et à se questionner voire de coopérer lorsque le visiteur fait partie d’un groupe. Cette petite médiation, toute simple, enrichit considérablement la visite et casse le côté redondant du parcours. Elle a également l’avantage d’impliquer les jeunes et les moins jeunes tout au long de la visite, pour une expérience vraiment enrichissante.
Reconstitution d’un sol en briquet de terre cuite
Auriez-vous le chien gravé dans la roche sans le livret-jeu?
Mon avis
Je confesse ne pas avoir réussi à déchiffre la locution et m’être sentie particulièrement bête lorsque l’agent d’accueil m’a donné la réponse. A ma décharge, la chasse aux trésors n’est en rien facile. Il faut parfois bien observer la scène. Mais chut, je ne dis pas plus, et je vous laisse aller relever le challenge !
https://narbovia.fr/accueil/visiter/visiter-horreum/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Horreum_de_Narbonne
Horaires
Du mardi au dimanche
Basse saison
10h-12h – 14h-17h
(1er octobre – 30 avril)Haute saison
10h-13h – 14h-18h
(2 mai – 30 septembre)Fermé le lundi
Tarif plein: 5€
Pass Musée, Horreum et Amphoralis
Plein tarif: 15€
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