
- Description
- Lieu & Horaires
- Tarifs
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C’est presque comme un mirage. Un lieu qu’on croirait sorti de l’imaginaire : une forêt peuplée d’œuvres d’art accessible librement et gratuitement.
Située sur la route qui mène de Pesmes à Malans en Haute-Saône, l’Ile Art a été installée dans d’anciennes carrières redevenues sauvages aux abords du château de Malans. Étonnamment, ce lieu de culture reste relativement mal connu. Pourtant, ce parcours de sculptures d’artistes de tout horizon a de quoi séduire petits et grands, amateurs comme passionnés d’art contemporain.
Ce qu’il faut savoir
En 2011, les propriétaires du Château de Malans, Andrea et Dorothée Malaer, montent un parcours de sculptures avec Denis Pérez et Arlette Maréchal à Pesmes dans le cadre de l’association Forgespesmes. Cette première édition est un succès, et les quatre artistes décident de pérenniser ce parcours. Le choix se porte rapidement sur les anciennes carrières de Malans, redevenues forêt. Elles juxtent le château d’Andrea Malaer et la rivière l’Ognon.
L’idée est atypique, et pourtant le combo nature/art contemporain fonctionne à merveille. Les dix hectares de forêts se peuplent d’œuvres d’artistes européens voire internationaux. Au total, c’est une quarantaine d’installations qui habitent les lieux, créant ainsi un véritable musée à ciel ouvert.
Se rendre à l’Ile Art
Pour découvrir le lieu, il vous faudra opter pour la voiture. L’Ile Art n’est pas particulièrement bien indiquée. Il existe deux entrées : une première au niveau du Château de Malans, et une seconde sur la route qui mène de Pesmes à Malans.
Le lieu est resté sauvage, il est donc conseillé de s’équiper de bonnes chaussures, d’éviter la balade par temps de pluie ou de grands vents et de rester attentif aux éléments qui vous entourent. A noter que le parcours n’est pas aménagé pour les personnes à mobilité réduite.
Il faut compter 1h30 de balade aller et retour. Il est possible de pique-niquer et de visiter le "musée" avec un animal domestique, sous réserve de préserver les lieux.
La visite
Panneau à l’entrée de l’Ile Art
40 oeuvres ponctuent le parcours
Nous avons opté pour l’entrée qui se trouve sur la route entre Pesmes et Malans. Un petit parking non aménagé est installé à côté d’un accès discret. L’entrée est matérialisée par une barrière en bas, encadrée par un panneau en ferraille rouillé et un plan détaillé des œuvres à découvrir.
Les cailloux peints indiques la présence d’une œuvre
Les premières cachettes sont faciles à trouver...
La visite débute dans la forêt, le long d’un sentier. Rien ne laisse véritablement présager l’incroyable richesse du lieu. Les oiseaux chantent, la lumière fait miroiter les feuilles... Et soudain se dresse devant nous un petit tas de caillou peint. Il nous invite à bifurquer pour nous enfoncer dans la forêt. Après quelques pas, nous tombons sur une impressionnante œuvre aux couleurs chatoyantes.
La danse des Hommes, Jérome Marcel
Nidation I, Daniel Nicod et Fabien Mick
Une véritable chasse du trésor débute alors : nous nous lançons à la recherche des œuvres disséminées et dissimulées dans la nature.
Quand soudain des silhouettes se dessinent au loin...
... Viens, Agnès Keil
Si il est parfois facile de les repérer au loin, il faut parfois s’approcher très près, pivoter légèrement ou lever les yeux très hauts pour découvrir les créations.
La foule, Michel Laurent
Onde sonore, Denis Pérez
Loin de contraster avec le décor végétal, les œuvres s’y intègrent parfaitement, et semblent avoir été créer pour ce lieu. Certaines fusionnent tellement avec leur environnement qu’elles paraissent invisibles. Serait-ce pour nous rappeler que l’art se cache partout ?
L’oie et ses oeufs, Peppino Quinto
Le noyau de la terre, Regina Le Moigne
Les œuvres sont empruntes de poésies, de douceurs, de simplicités, de naïveté. Toutes se distinguent, sans pour autant s’opposer. Des clins d’œil, des signes, des visions d’artistes qui ne dominent cette immense scène que par un nom inscrit au sol sur une plaque de fer.
Les abords du château de Malans
L’amphithéâtre, Andrea Malaer
Après une marche de 45min, nous arrivons aux abords du château. Les œuvres trouvent un nouvel écho : l’immense jardin faussement négligé. Nous choisissons de réemprunter le chemin dans les bois pour rejoindre la voiture afin de contempler l’autre partie des œuvres.
Le noyau de la terre vu depuis un sentier
Pour admirer les portes de la félicité, il faudra vous rendre sur place pour percevoir l’oeuvre
La balade s’achève. Mais nous reviendrons à l’automne, à une autre saison, pour voir le parcours autrement.
Horaires
Pas d'horaires
Gratuit pour tous